Une
succession du même portrait qui se dégrade jusqu'à ne presque plus
apparaître du tout. Que reste t'il de ce que nous avons tous vu ? Qu'en restera t'il ? Le temps fait ici son oeuvre de dégradation de la Mémoire. L'effacement progressif est symbolisé par des traits verticaux rappelant les rayures des uniformes dans certains camps. Il ne reste, en fin de parcours qu'un regard qui nous surprend encore par sa profondeur et son acuité. Il nous appelle à faire sans cesse retour pour se souvenir et ne jamais se satisfaire d'y avoir un jour pensé. Si le temps est l'ennemi de la Mémoire, le personnage nous dit aussi que c'est maintenant à nous, de restaurer tous les jours, un peu mieux, les souvenirs de ces temps de l'obscurité. N'oubliez jamais … |
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